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La facilité nous tue!

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Message  Invité Dim 7 Juin - 22:20

Publié sur AGORA VOX le 28 décembre 2007
repris sur Cri du Peuple 1871 le 18 juin 2008
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-facilite-nous-tue-33599#forum1579072



"Inondés d’informations, de conseils, de suggestions, nous cherchons notre chemin comme nous le pouvons. Nous croyons choisir, mais Big Brother veille sur nous...

Quel est le sens de tout ça ? Suivre le sens du courant, descendre en suivant la pente naturelle des choses, se laisser vivre, se laisser porter par les événements, ne pas se poser de questions, profiter de ce que l’on a, sans chercher à avoir l’impossible...

Et le sens ? Vers où va-t-on, quand on avance les yeux fermés, suivant la pente de la facilité ?

Il y a toujours eu des personnes à l’esprit petit et conformiste, satisfaits de leur seule adhésion aux règles du groupe auquel ils appartenaient, épanouis par la limite de leur ambition, effrayés par l’éclat d’autres possibles, sur lesquels ils refermaient bien vite les paupières, leur laissant parfois habiter leurs rêves cachés et leurs condamnations collectives...

Mais où êtes-vous, vous, les autres, ceux qui pensent, hésitent, se trompent, avancent ? Est-ce que la world company a eu raison de vous ? Qui choisit la peur et la liberté ? Qui choisit la révolte et la vérité ? Qui se fout de l’opinion publique et de l’audimat ?

Qui aime la difficulté ?

Nous sommes englués dans un confort qui nous étouffe, une gangue poisseuse qui colle nos pensées autonomes comme du papier tue-mouche. Le déversement pluri-quotidien de nouveaux slogans qui prétendent être des « nouvelles », nous salit l’oreille et l’entendement. La télé et internet sont en train d’avoir notre peau psychique.

Au secours !

Le propre d’un discours pervers, c’est d’amener l’autre à réagir en partant du postulat énoncé par le pervers, alors que ce discours est construit de telle sorte que cela va amener la « victime » à une position de déséquilibre. Donc, par exemple, nous donner des phrases comme étant des informations, alors qu’elles n’en sont pas, simples pare-feu mis là, justement pour détourner l’attention du peuple sur la réaction à cette fausse information, et le priver de sa réflexion sur les vraies nouvelles.

C’est aussi introduire dans son énoncé quelque chose qui concerne directement l’interlocuteur, à des niveaux d’implication non congruents avec le sujet de conversation officiel. Les niveaux visés sont plus archaïques, comme une référence à la sexualité, dans un discours politique, ou à l’argent que pourrait gagner directement le sujet à qui l’on parle, ou une menace implicite, et la sensation d’un danger. Ces messages ne sont pas explicites, ils sont sous-entendus dans le discours. Ils le ponctuent, et en assurent la teneur perverse, mais d’une façon occulte, car souvent ils sont en même temps contredits par des sourires, ou une familiarité chaleureuse qui ne permet pas d’authentifier l’attaque perverse.

Ces tactiques musèlent, car on perd son autonomie de penser : le fait d’être soumis en permanence à ce genre de double discours conduit à s’en remettre aux donneurs de messages. En effet, mis devant un message pervers, et tant qu’on n’en a pas explicité la malignité, on est désarçonné par les messages différents qu’ils contiennent. On ne trouve plus le sens, et on le cherche : c’est là qu’on peut se noyer... Car les attaques sous-jacentes amènent au fond à se sentir remis en question, et, pour peu que l’on ne soit pas paranoïaque, à chercher à l’intérieur de soi la solution à une discontinuité de discours, on quitte alors la position d’être soi-même un énonciateur. Sauf à devenir un répéteur...


La pauvreté de la réflexion politique actuelle, tient entre autres, à mon avis, à la multiplication des messages pervers, depuis des années, à tous les niveaux. Personne n’échappe à ce matraquage de messages subtilement faux, soigneusement choisis, préparés par une société marketing qui a envahi tous les domaines : du monde de l’entreprise, en passant par les sciences humaines, à l’école, aux partis politiques, de la télé, au monde de l’édition, partout le marketing est roi. La formule qui emprisonne les victimes inconscientes fait le lit de nos communications.

Les messages sous-jacents font appel, bien sûr, à nos bas instincts : « Jouis sans entrave », « Ne fais pas d’effort, tu peux l’éviter », « Possède, ça rend heureux », « Sois égoïste », « Ce que tu peux prendre maintenant, personne ne pourra te l’enlever », « La gentillesse est une faiblesse », « Tu peux gagner, si tu m’écoutes », « Ceux qui perdent l’ont bien voulu : si tu échoues, ce sera ta faute », « Il n’y a pas de mal à se faire du bien », « C’est toi, et pas les autres », « Ne viens pas te plaindre, après, si tu ne m’as pas écouté », « Le bonheur, c’est maintenant, tout de suite, il suffit de faire ce que je te dis : achète »... « Le bonheur, c’est maintenant, tout de suite, il suffit de faire ce que je te dis : vote »...

La perversion des messages se retrouve dans l’entreprise, où apparaît davantage son corollaire inévitable : la disparition du sens moral. Au nom de la prééminence universelle de lois économiques, d’ailleurs non prouvées, les lois morales n’ont plus droit de cité. Qui ose dire encore de nos jours « Non, je ne ferai pas ça, c’est mal » ?

Si c’est juste (soi-disant) sur le plan économique, c’est légitime.

D’où le harcèlement moral institué sans scrupules en méthode de management.

D’où la culpabilisation des victimes : trop faibles, elles n’ont pas su s’adapter, ou alors elles l’ont cherché, comme le laisse parfois entendre une psychanalyse mal comprise.


Je voudrais, par ce texte, ouvrir une réflexion sur la communication : ceux qui pensent, ceux qui souffrent, ceux qui connaissent le mal qui ronge notre société sans savoir comment y changer quelque chose, doivent comprendre les mécanismes à l’oeuvre, et diffuser l’information. Seule la connaissance des mécanismes pervers permet de les déjouer, voire de les réduire à néant. N’avez-vous pas vu de journaliste aux prises avec tel leader politique particulièrement retors, et malmené par celui-ci, au point qu’au bout d’un moment, c’est le journaliste qui se trouve en position d’accusé et qui se défend ? Ça s’apprend, à reconnaître l’attaque perverse, et à contrer. Des livres existent, qui en parlent.

Mais il faut accepter de chercher derrière l’apparence, avoir envie de traquer la vérité, choisir le bien, plutôt que le mal.

Ne pas aimer la facilité..."

Eh bien, quelques petites phrases bien intéressantes, n'es-ce pas?

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Message  Marx (M) 68 Mer 10 Juin - 20:34

C'est vrai que ce texte est puissant... Cela nous raméne à nos multiples discussions magiccerbere, notamment sur le fait que les dirigeants nous noient sous une masse d'information, de sugestions, pour entraver nos esprits, nous empecher de penser par nous meme. Une dictature moderne, une dictature subtile et bien plus dangereuse que celles contés dans nos livres d'histoire, car elle n'est pas physique, pas palpable et nous plonge sans cesse dans un monde artificiel, illusoire, et futile. C'est ; La dictature de l'esprit.

Pensé unique, conformisme, le bien et le mal, matérialisme, societe de consommation... Il y a en effet de quoi débattre avec ce texte.

Je voudrais, par ce texte, ouvrir une réflexion sur la communication : ceux qui pensent, ceux qui souffrent, ceux qui connaissent le mal qui ronge notre société sans savoir comment y changer quelque chose, doivent comprendre les mécanismes à l’oeuvre, et diffuser l’information. Seule la connaissance des mécanismes pervers permet de les déjouer, voire de les réduire à néant.

J'aime cette phrase, parce qu'elle est vraie, mais il y a plus simple. Ce n'est pas le mal qui ronge "notre" société, car ce n'est pas notre société, mais celle d'une minorité, cette minorité nous l'a imposée par la force. Cette facon de vivre n'est pas la notre, cette facon de concevoir le monde, cette facon de penser, d'appréhender le choses, tout cela ne nous correspond pas. Ce mal est la base de la société dans laquelle nous vivons, ces mécanismes pervers sont le fondement de cette société que nous haissons et ont pour but de formater et de controler le peuple. C'est aussi "simple" que ca.
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Message  Invité Sam 13 Juin - 18:56

Marx (M) 68 a écrit:Ce n'est pas le mal qui ronge "notre" société, car ce n'est pas notre société, mais celle d'une minorité, cette minorité nous l'a imposée par la force. Cette facon de vivre n'est pas la notre, cette facon de concevoir le monde, cette facon de penser, d'appréhender le choses, tout cela ne nous correspond pas.

Une société est l'ensemble des personnes qui y vivent... Donc la majorité.
Ce qui ne vivent pas dans cette société sont la minorité, cela me semble logique...
Après, tout cela, c'est joué sur les mots, je trouve...

Mais il ne faut pas confondre société et systeme, AMHA. Je suis contre le systeme, et non contre la société.
Le systeme est basé sur des thermes, des theories plus ou moins réfléchie, sur un ensemble de texte.
La société est la suite logique de tout syteme, de tout mode de pensé. La société est la consequence.

C'est le systeme capitaliste qui amene la société de consommation...

Mais comme dit, ce ne sont que des mots, et on peut facilement se les approprier puis les ensevelir...
Nous sommes d'accors sur le fonds, et là est notre véritable force... AMHA

J'ai envie de dire que la facilité se combat. Elle ne se fuit pas, mais se laisse transformer.
Après, faut t'il se préparer mentalement, et fonder des theories, des pensées là dessus, ou faut t'il anticiper, et jouir d'une simplicité matérielle pour aller plus loins dans notre cheminement intérieur?
Faut t'il se proteger mentalement, ou faut t'il aller au devant des choses?

Es-ce bête de chercher a Vivre sans artifice?
Ou faut t'il préparer ce grand V de vivre?

Doit t'on apprendre a survivre en se mettant dans les situations de façon de plus en plus poussée, sans un réel retour à l'état initial, ou des stages et beaucoup de theorie sont plus favorables?

On peut bien sur débattre virtuellement, exposer nos idées, les éditer, les modifiers au grès des évenements et avancement intérieur.
Mais on peut aussi discuter IRL (= In Real Life), pour avoir une confrontation, O combien bènefique. D'ailleurs le mot confrontation est maladroit. Une avancée.

Parcourir un petit bout du cheminement intérieur ensemble, comprendre, avancer... Grandir...

Enfin... Vivre

Marx(68), un de ces quatre, je t'expliquerais plus en détail... IRL Wink

Bon laissons passer les exam's, je te contacterai après...

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Message  Marx (M) 68 Lun 15 Juin - 12:00

Une société est l'ensemble des personnes qui y vivent... Donc la majorité.
Ce qui ne vivent pas dans cette société sont la minorité, cela me semble logique...
Après, tout cela, c'est joué sur les mots, je trouve...

Oui j'ai bien compris, mais ce que je voulais dire par le fait que ce n'est pas notre société, c'est que le fondement de cette société nous a été imposé, le fondement étant le système, cette société n'est donc pas la notre, car elle n'est pas à notre image, le système nous ayant formaté... La quand je parle de société, je parle plutôt de nos mœurs de nos valeurs de notre façon de penser, les règles qui régissent notre vie dans cette société justement.

Mais il ne faut pas confondre société et systeme, AMHA. Je suis contre le systeme, et non contre la société.
Le systeme est basé sur des thermes, des theories plus ou moins réfléchie, sur un ensemble de texte.
La société est la suite logique de tout syteme, de tout mode de pensé. La société est la consequence.

C'est le systeme capitaliste qui amene la société de consommation...

Parce que la société, comme tu le dis, découle du système en vigueur. Un systeme tel que le capitalisme, ne peut donner naissance qu'à une société ou la décadence règne, bref, une société à l'image du systéme. La société est le miroir du systéme.
Si le systéme est basé sur des théories et un ensemble de textes comme tu le dis, la société, elle, est basé sur un ensemble de valeurs et de lois, qui découlent du systeme en place.
Tu me dis que tu es contre le systéme mais pour la société, c'est completement contradicatoire...
La société est le reflet du systeme, donc si tu es contre le systéme, tu sera forcement contre la société actuelle, sinon cela veut dire que tu es pour la société de consommation ? AHMA (Pour reprendre ton expression pour le moins... non esthétique) je ne le pense pas...

J'ai envie de dire que la facilité se combat. Elle ne se fuit pas, mais se laisse transformer.

Oui la facilité se combat, mais elle ne se laisse pas transformer, sinon ce ne serait plus un combat, au contraire elle résiste.

Après, faut t'il se préparer mentalement, et fonder des theories, des pensées là dessus, ou faut t'il anticiper, et jouir d'une simplicité matérielle pour aller plus loins dans notre cheminement intérieur?

Je pense qu'on peut fonder des théories et aller plus loin dans notre cheminement intérieur, sans pour autant jouir d'une simplicité matérielle...

Faut t'il se proteger mentalement, ou faut t'il aller au devant des choses?

Tout dépend de quoi tu parles en parlant d'une protéction mentale, mais encore une fois, les deux sont possibles.

Doit t'on apprendre a survivre en se mettant dans les situations de façon de plus en plus poussée, sans un réel retour à l'état initial, ou des stages et beaucoup de theorie sont plus favorables?

Pourquoi pas les deux ? Pourquoi met tu tout en opposition ? On a besoin de tout dans une vie, de la théorie comme de la pratique...

Es-ce bête de chercher a Vivre sans artifice?
Ou faut t'il préparer ce grand V de vivre?

Tu penses à quoi, quand tu dis "préparer" ?

On peut bien sur débattre virtuellement, exposer nos idées, les éditer, les modifiers au grès des évenements et avancement intérieur.

Ce n'est pas débattre virtuellement que de confronter ses idées par textes et reflexions interposées...

Mais comme dit, ce ne sont que des mots, et on peut facilement se les approprier puis les ensevelir...

Les mots sont puissants, mais peuvent etre déviés de leur sens et c'est bien plus dangereux que des les ensevelir.

Mais on peut aussi discuter IRL (= In Real Life), pour avoir une confrontation, O combien bènefique. D'ailleurs le mot confrontation est maladroit. Une avancée.

Oui, c'est toujours interessant un échange dans la véritable vie, bien que je sois plus alaise à l'écrit.

Bon BAC.
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Message  Invité Lun 22 Juin - 11:55

Yop,

Pour info, pour pas que j'oublie, l'expression AMHA veut dire A Mon Humble Avis. Si je l'ai utilisé, c'est par habitude, car le seul forum que je frèquente vraiment, c'est chose courante d'avoir nombre d'expression de ce type là.


Je ne vais pas revenir sur la notion de société/systeme. C'est joué sur les mots, et cela n'as pas vraiment d'importance, je pense.
On peut parler de société pas a notre image, de formatage...etc
Mais d'un autre coté, c'est ce qu'il y avait avant. Avant qu'on soit là. On arrive avec nos aspirations, nos idées, nos principes et nos propres règles. On veut du changement, et on veut en être acteur. On veut que l'évolution permanent du monde se fait en fonction de nos idéaux. Ce qui est normal. On souhaite être un rouage du monde, un mécanisme. En faire partie, et le faire à notre image. Bien.

Mais souci, on est pres de 7milliards. 7milliards d'aspirations plus ou moins différentes, mais qui se regroupent toutes sous la baniere du "bonheur". Le bonheur est la recherche de chaque humains sur notre planete.

Mais la conceptions du bonheur, les moyens pour y parvenir, le fait d'être "heureux" est aussi multiples que le nombre d'humains.
Là-dessus, se rajoute des caractères différents, des réactions opposées...etc

Donc, même si on trouverait la méthode pour être heureux, il faudrait l'appliquer diffèrement a chaque personnalités.
Que de boulot!

Devant la complexité du monde, devant la difficultés des relations humaines, devant les raisonnements divers qui animent notre monde.
Devant l'actualité qui défilent plus vite que notre cerveaux est capable de tisser des liens logiques, devant l'évolution permanente de la vie sur Terre...

Je pense qu'il faudrait reprendre du début. Non pas détruire ce qui as déja été fait, et cela personne ne le veut.
Mais se donner des reperes pour savoir comment évoluer, comment construire notre cheminement.

Ce raisonnement m'as amené à chercher l'objectif d'une vie (comme annoncé plus haut) : le bonheur. Le fait d'être heureux.
Et je pense que c'est autour de cela que les réflexions doivent se poser. C'est un sujet dèja fort mené et parfois malmené par d'illustres personnes (Voltaire, et les philosophes en général, a propos des questions métaphysique, permet t'elle d'acceder au bonheur?)...

Il y aurait fort a dire, mais difficile de poser tout cela sur papier, ou même de s'en défendre à l'oral.

Pourquoi pas les deux ? Pourquoi met tu tout en opposition ? On a besoin de tout dans une vie, de la théorie comme de la pratique...

Je ne mets pas en opposition les deux cotés, vu que l'un complete l'autre. Mais c'est dans la maniere d'approfondir ces deux cotés qui me laissent perplexe. Peut t'on parler de capitalisme libéral lorsqu'on en vit? Surement... Peut t'on le combatre par des mots (la theorie) et ne pas se détacher de lui?
Et comment faire la différence entre vivre avec le capitalisme, et vivre comme on devrait vivre, sans trop "consommer"? Quel différence entre la sur-conssommation et consomation inteligente?

Autant de questions pour s'étriper gaiement au son de l'Internationale!

C'est pour cela que je pense qu'on doit puiser notre reflexion plus profond, a la notion même de ce qui fait notre vie. Redefinir pour chaqu'un, à notre échelle, les grandes questions.
Chercher une réponse universelle est vains.
On ne veut pas d'une personne qui as réponse a tout, mais de tout le monde qui as réponse a soi.

"Connais-toi toi-même" pour "Suffit-toi toi même".

Dernierement, on m'as demandé les quatres choses qui d'après moi, devraient être interdit...4quatres choses, c'est quatres fois trop, et infiniment pas assez...

Finalement, voilà ce que j'ai répondu :

-Croire que la "philosophie", c'est juste une matiere scolaire.
-Croire que la "politique", c'est réservé à une élite.
-Croire que la notion du bonheur est bien trop abstrait pour soi
-Croire que la philosophie, la politique, et le bonheur ne forme pas un tout.


Tu penses à quoi, quand tu dis "préparer" ?

A ce que j'ai dit plus haut. A une réflexion...mais qui dit réfléxion qui réaction... Et donc la theorie seul est bien pauvre.

Sur ce, bon bac, toi qui est encore en épreuves de Francais Laughing

[quote]

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Message  Marx (M) 68 Lun 22 Juin - 14:55

Pour info, pour pas que j'oublie, l'expression AMHA veut dire A Mon Humble Avis. Si je l'ai utilisé, c'est par habitude, car le seul forum que je frèquente vraiment, c'est chose courante d'avoir nombre d'expression de ce type là.

Oui bien sur, je savais ce que voulait dire AHMA, mais je trouve quand meme dommage qu'un littéraire de ton talent utilise cette abréviation, forum ou non Smile

Mais d'un autre coté, c'est ce qu'il y avait avant. Avant qu'on soit là. On arrive avec nos aspirations, nos idées, nos principes et nos propres règles. On veut du changement, et on veut en être acteur. On veut que l'évolution permanent du monde se fait en fonction de nos idéaux. Ce qui est normal. On souhaite être un rouage du monde, un mécanisme. En faire partie, et le faire à notre image. Bien.

Avant ? Tu entends quoi par "avant" ? Cette société méprisable n'a pas toujours existée. Avant, le capitalisme il y avait le féodalisme et l'ésclavage et encore avant, il y avait ce que Marx appellait, le communisme primitif. C'est l'état précédant l'institution de la propriété, qui n'est, d'apres moi, pas un droit naturel. Cette organisation de la société et de l'économie à durée 90% de l'histoire de l'être humain moderne. Les rapports sociaux y etaient plus au moins égalitaires (l'égalité totale n'existant pas) et la division du travail était fondée sur les capacités physiques et intellectuelles de chaque individu. Les femmes s'occupaient de la cuelliette et de l'éducation des enfants, et les hommes de la chasse et d'autres taches dangereuses, mais l'homme ne dominait pas la femme et les vieux ne dominaient pas les jeunes... Ces sociétés etaient dominés pas la nature.
Ce ne sont pas nos idées, nos principes, car les bases de ce que l'on prone sont deja tracés. Oui, nous voulons l'évolution, mais dans le sens du peuple et du respect de la nature, sinon ce n'est que régression... On ne veut évidemment pas imposer les choses, au contraire, nous voulons l'aprobation.

On veut que l'évolution permanent du monde se fait en fonction de nos idéaux. Ce qui est normal. On souhaite être un rouage du monde, un mécanisme. En faire partie, et le faire à notre image.

Moi je voudrais surtout que l'évolution du monde se fasse en fonction du peuple et dans le respect de la nature, c'est simple et pourtant si compliqué...

Donc, même si on trouverait la méthode pour être heureux, il faudrait l'appliquer diffèrement a chaque personnalités.
Que de boulot!

Non, tout simplement parce que "la méthode n'existe pas", chaque personne adapte sa "méthode" à son caractére. Nous, nous voulons simplement un systeme propice à la recherche du bonheur, un environnement sain ou l'on pourra s'épanouir, c'est le premier pas vers le bonheur, ensuite c'est à chacun de prendre ses dispositions.

Je pense qu'il faudrait reprendre du début. Non pas détruire ce qui as déja été fait, et cela personne ne le veut.

Encore une fois, pour reprendre du début, il faudrait avant tout détruire ce qui nous à été imposé par la force, c'est impossible autrement... Et je puis t'assurer qu'il y a une multide de personnes qui pensent comme moi. Apres, il y a le moyens de detruire qui peut etre discutable, l'on peut détruire sans utiliser la force, celle ci etant pour moi le dernier recours.

Pour le reste je n'ai pas grand chose à dire, étant donné qu je partage ton point du vu, mais il y a matiére à developper évidemment.
Juste une remarque, je sais que Montaigne ta profondement marqué, moi aussi d'ailleurs, mais n'oublie pas les autres grands philosophes, comme nietzche et sa critique de l'occident qui est tres interessante, ou épicure et Sartre, parce que le monde ne se limite pas à "connait toi toi meme", meme si c'est la base, je le pense, de la réflexion et de la recherche du bonheur et des vérites il y a des théories et des approches differentes.

Dernier point :

-Croire que la "philosophie", c'est juste une matiere scolaire : Evidemment. C'est pas ca pour tout le monde malheureusement.

-Croire que la "politique", c'est réservé à une élite : Le facteur en est la preuve, d'ailleurs la politique, à la base, est faite pour tous et par tous... En théorie bien sur.

-Croire que la notion du bonheur est bien trop abstrait pour soi : Ce serait dramatique de croire une telle chose...

-Croire que la philosophie, la politique, et le bonheur ne forme pas un tout : Ca du coup, j'en suis moins sur...
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