Menace de Gréve à partir du 17 Fevrier : 9 milliard de bénéfices nets pour total, du chômage brut pour les salariés !
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Menace de Gréve à partir du 17 Fevrier : 9 milliard de bénéfices nets pour total, du chômage brut pour les salariés !
Marx (M) 68 Ven 5 Fév - 20:20
Depuis 3 semaines, les salariés de l’usine Total à Dunkerque sont en grève, on peut se demander pourquoi les ouvriers d’une entreprise aussi florissante doivent-ils tenir des piquets ?
C’est assez simple en fait, Total ouvre une raffinerie à Dubaï, 6 fois plus grande qu’une raffinerie française, des coûts de construction plus faibles, des salaires moins élevés, des cotisations quasi-nulles et des restrictions environnementales dans le même état.
Extrait du tract de l’intersyndical : « L’entreprise perd-t-elle de l’argent ? Non ! Les normes environnementales sont-elles mises en cause dans l’exploitation ? Non ! Des investissements jugés nécessaires seraient-ils impossible à réaliser ? Non ! »
En quittant le site du port de Dunkerque, Total laisse 380 employés et 450 sous traitants sur le carreau et par synergie met à mal environ 1400 emplois sur la zone portuaire.
Toutes les oreilles et les poings sont tendus en attendant la réunion des gros bonnets qui aura lieu lundi 1 février à la Défense (Paris). Par solidarité, les autres entreprises de Total en France et les entreprises proches de celle de Dunkerque viendront se mêler au cortège.
Nous avons passé quelques temps avec des grévistes, l’ambiance est fraternelle, une zone est aménagée à l’entrée pour discuter, écouter de la musique, recevoir les visiteurs et manger ensemble. Comme nous a dit un salarié de Total : « ils ont peut-être tout détruit mais ce qu’on vit là, ça ils ne l’auront pas ».
C’est assez simple en fait, Total ouvre une raffinerie à Dubaï, 6 fois plus grande qu’une raffinerie française, des coûts de construction plus faibles, des salaires moins élevés, des cotisations quasi-nulles et des restrictions environnementales dans le même état.
Extrait du tract de l’intersyndical : « L’entreprise perd-t-elle de l’argent ? Non ! Les normes environnementales sont-elles mises en cause dans l’exploitation ? Non ! Des investissements jugés nécessaires seraient-ils impossible à réaliser ? Non ! »
En quittant le site du port de Dunkerque, Total laisse 380 employés et 450 sous traitants sur le carreau et par synergie met à mal environ 1400 emplois sur la zone portuaire.
Toutes les oreilles et les poings sont tendus en attendant la réunion des gros bonnets qui aura lieu lundi 1 février à la Défense (Paris). Par solidarité, les autres entreprises de Total en France et les entreprises proches de celle de Dunkerque viendront se mêler au cortège.
Nous avons passé quelques temps avec des grévistes, l’ambiance est fraternelle, une zone est aménagée à l’entrée pour discuter, écouter de la musique, recevoir les visiteurs et manger ensemble. Comme nous a dit un salarié de Total : « ils ont peut-être tout détruit mais ce qu’on vit là, ça ils ne l’auront pas ».
Dernière édition par Marx (M) 68 le Ven 5 Fév - 20:22, édité 1 fois
Marx (M) 68- Nombre de messages : 592
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Re: Menace de Gréve à partir du 17 Fevrier : 9 milliard de bénéfices nets pour total, du chômage brut pour les salariés !
Marx (M) 68 Ven 5 Fév - 20:21
Menace de grève totale dans les raffineries Total :
Inquiète pour l’avenir de la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, l’intersyndicale de Total menace d’appeler à la grève dans toutes les raffineries françaises du groupe à la mi-février si la direction ne convoque pas d’ici là un comité central d’entreprise.
L’intersyndicale CGT-CFDT-Sud-FO appelle les salariés des raffineries françaises du groupe Total à cesser le travail à partir du 17 février pour défendre l’emploi et les investissements. Un appel qui "vise à soutenir les salariés de Dunkerque et à interpeller la direction générale sur l’avenir du raffinage en France qui passe par des investissements", selon Charles Foulard, délégué CGT.
Inquiète pour l’avenir de la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, l’intersyndicale de Total menace d’appeler à la grève dans toutes les raffineries françaises du groupe à la mi-février si la direction ne convoque pas d’ici là un comité central d’entreprise.
L’intersyndicale CGT-CFDT-Sud-FO appelle les salariés des raffineries françaises du groupe Total à cesser le travail à partir du 17 février pour défendre l’emploi et les investissements. Un appel qui "vise à soutenir les salariés de Dunkerque et à interpeller la direction générale sur l’avenir du raffinage en France qui passe par des investissements", selon Charles Foulard, délégué CGT.
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