Université de Strasbourg : les conditions de travail ont mauvaise presse
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Université de Strasbourg : les conditions de travail ont mauvaise presse
Salut,
cette info vient d'être rendue publique par l'intersyndicale de l'UDS:
Quand la communication devient propagande
Communiqué intersyndical de l’Université de Strasbourg (SNESup-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNPREES-FO, SUD Education UdS)
Lundi 12 avril 2010
Les organisations syndicales soussignées qui sont particulièrement attachées aux principes de la liberté d’expression et aux règles démocratiques, considèrent que l’existence d’une cellule « Vie démocratique » peut être un atout pour notre université. Celle-ci est aujourd’hui animée par un collègue qui est également directeur éditorial de la revue Savoir(s) dont le numéro 6 est sorti le 1er avril.
Sans nous prononcer sur l’opportunité et la cohérence de ce cumul de responsabilités, nous tenons à informer tous les personnels que ce numéro de la revue Savoir(s), le premier sous sa responsabilité, comporte deux articles sans signature (« Quelles conditions de travail à l’Université de Strasbourg ? », p. 18-19 et « Penser l’autonomie », p. 20-21) qui auraient fait l’objet d’une réécriture substantielle sur la base d’articles rédigés par un journaliste professionnel suite à des reportages pour lesquels la direction de la revue avait passé commande.
Selon le témoignage du journaliste, auquel nous tenons à manifester notre soutien et qui a alerté la présidence, les services ad hoc, des élus ainsi que les organisations syndicales, des détournements, une censure et des pressions inadmissibles auraient été exercées par le directeur éditorial. Ils consistent en une réécriture substantielle des articles avec, d’une part la suppression de propos de plusieurs élus interrogés (syndiqués ou non), d’autre part la transformation et l’ajout de propos du directeur général des services de l’Université, non relevés et donc non relatés par le journaliste, et le tout au prétexte d’une non-conformité à la demande.
Outre cette réécriture qui change totalement le point de vue de l’auteur en dénaturant son propos et en ruinant son travail d’enquête, le journaliste nous informe que le directeur éditorial aurait tenté d’imposer la signature du journaliste sur ces articles alors que celui-ci en refusait désormais toute paternité. Il serait allé jusqu’à laisser sous-entendre que ce dernier pourrait ne pas être intégralement payé si son nom n’était pas mentionné au moins comme co-signataire, ce qu’il a refusé.
Nous ne pouvons croire aujourd’hui que la présidence, si ces informations s’avèrent exactes, soutienne de tels manquements au respect du code de la propriété intellectuelle, à l’intégrité de l’expression personnelle des élus, mais surtout à la déontologie journalistique et éditoriale dont on pouvait imaginer que le chargé de mission de la cellule « Vie démocratique » de l’Université de Strasbourg serait le défenseur et le garant. Nous osons croire que la Présidence saura tirer toutes les conséquences de ces graves entorses à la liberté d’expression et à la démocratie :
- en demandant au directeur éditorial de la revue Savoir(s) de présenter sa propre version des faits
- en demandant à ce dernier de remettre sa démission de directeur éditorial de la revue Savoir(s) si les faits reprochés par le journaliste se trouvent établis.
- en accordant aux élus victimes d’une manipulation de leur parole un droit de réponse dans le journal électronique l’Actu ainsi que dans le prochain numéro de Savoir(s)
- en payant intégralement les sommes dues au journaliste pour le travail effectué selon la déontologie de sa profession.
Les syndicats soussignés demandent enfin que le président prenne l’initiative de mettre à l’ordre du jour du Congrès du 30 avril la question centrale du fonctionnement démocratique de notre université et des dispositions qu’il convient de mettre en oeuvre afin de favoriser et d’améliorer son développement. Nos élus aux 3 conseils et nos représentants au CTP auront à coeur d’y faire des propositions concrètes et constructives.
Vous trouverez ci-joints les articles initiaux que nous a transmis le journaliste (avant impression de la revue) et que nous reproduisons avec son accord. Tout un chacun pourra les comparer avec les articles publiés dans le N° 6 de la revue.
les articles incriminés:
http://alsace.alternativelibertaire.org/spip.php?article96
cette info vient d'être rendue publique par l'intersyndicale de l'UDS:
Quand la communication devient propagande
Communiqué intersyndical de l’Université de Strasbourg (SNESup-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNPREES-FO, SUD Education UdS)
Lundi 12 avril 2010
Les organisations syndicales soussignées qui sont particulièrement attachées aux principes de la liberté d’expression et aux règles démocratiques, considèrent que l’existence d’une cellule « Vie démocratique » peut être un atout pour notre université. Celle-ci est aujourd’hui animée par un collègue qui est également directeur éditorial de la revue Savoir(s) dont le numéro 6 est sorti le 1er avril.
Sans nous prononcer sur l’opportunité et la cohérence de ce cumul de responsabilités, nous tenons à informer tous les personnels que ce numéro de la revue Savoir(s), le premier sous sa responsabilité, comporte deux articles sans signature (« Quelles conditions de travail à l’Université de Strasbourg ? », p. 18-19 et « Penser l’autonomie », p. 20-21) qui auraient fait l’objet d’une réécriture substantielle sur la base d’articles rédigés par un journaliste professionnel suite à des reportages pour lesquels la direction de la revue avait passé commande.
Selon le témoignage du journaliste, auquel nous tenons à manifester notre soutien et qui a alerté la présidence, les services ad hoc, des élus ainsi que les organisations syndicales, des détournements, une censure et des pressions inadmissibles auraient été exercées par le directeur éditorial. Ils consistent en une réécriture substantielle des articles avec, d’une part la suppression de propos de plusieurs élus interrogés (syndiqués ou non), d’autre part la transformation et l’ajout de propos du directeur général des services de l’Université, non relevés et donc non relatés par le journaliste, et le tout au prétexte d’une non-conformité à la demande.
Outre cette réécriture qui change totalement le point de vue de l’auteur en dénaturant son propos et en ruinant son travail d’enquête, le journaliste nous informe que le directeur éditorial aurait tenté d’imposer la signature du journaliste sur ces articles alors que celui-ci en refusait désormais toute paternité. Il serait allé jusqu’à laisser sous-entendre que ce dernier pourrait ne pas être intégralement payé si son nom n’était pas mentionné au moins comme co-signataire, ce qu’il a refusé.
Nous ne pouvons croire aujourd’hui que la présidence, si ces informations s’avèrent exactes, soutienne de tels manquements au respect du code de la propriété intellectuelle, à l’intégrité de l’expression personnelle des élus, mais surtout à la déontologie journalistique et éditoriale dont on pouvait imaginer que le chargé de mission de la cellule « Vie démocratique » de l’Université de Strasbourg serait le défenseur et le garant. Nous osons croire que la Présidence saura tirer toutes les conséquences de ces graves entorses à la liberté d’expression et à la démocratie :
- en demandant au directeur éditorial de la revue Savoir(s) de présenter sa propre version des faits
- en demandant à ce dernier de remettre sa démission de directeur éditorial de la revue Savoir(s) si les faits reprochés par le journaliste se trouvent établis.
- en accordant aux élus victimes d’une manipulation de leur parole un droit de réponse dans le journal électronique l’Actu ainsi que dans le prochain numéro de Savoir(s)
- en payant intégralement les sommes dues au journaliste pour le travail effectué selon la déontologie de sa profession.
Les syndicats soussignés demandent enfin que le président prenne l’initiative de mettre à l’ordre du jour du Congrès du 30 avril la question centrale du fonctionnement démocratique de notre université et des dispositions qu’il convient de mettre en oeuvre afin de favoriser et d’améliorer son développement. Nos élus aux 3 conseils et nos représentants au CTP auront à coeur d’y faire des propositions concrètes et constructives.
Vous trouverez ci-joints les articles initiaux que nous a transmis le journaliste (avant impression de la revue) et que nous reproduisons avec son accord. Tout un chacun pourra les comparer avec les articles publiés dans le N° 6 de la revue.
les articles incriminés:
http://alsace.alternativelibertaire.org/spip.php?article96
Nestor.Makno- Nombre de messages : 14
Lycée : Aucun
Date d'inscription : 12/04/2010
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