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G20 à Torronto : Bilan de la mobilisation !

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G20 à Torronto : Bilan de la mobilisation ! Empty G20 à Torronto : Bilan de la mobilisation !

Message  Marx (M) 68 Ven 2 Juil - 14:02

QUAND LES RICHES IMPOSENT LEUR LOI, ON A LEDROIT D’ÊTRE ILLÉGAL!

Plus de 20 000 policiers armés jusqu’aux dents;des pistolets Taser, des camions à ultrason, desgaz lacrymogènes, des balles de plastique, dupoivre de Cayenne, des matraques, des boucliers,un vaste entrepôt et des cages pour «parker» lesopposantes et opposants; au total, un milliardde dollars dépensés pour la sécurité d’unevingtaine de dirigeantEs du G8 et du G20. Un décret adopté en cachette – sans parutiondans la Gazette officielle du gouvernementontarien – permettant aux policiers d’arrêterquiconque refusait de s’identifier ou setrouvait à moins de cinq mètres de l’immenseclôture encerclant les dirigeants capitalistesdu G20; et enfin, un «État de droit» qui arrête,emprisonne et accuse plus de 900 personnes enmoins de 48 heures. Des camarades, dont une âgéede près de 70 ans – ont vécu des fouilles à nu,menottes aux pieds et aux mains et ont étédétenues dans des cages sans accès au mondeextérieur pendant plus de 36 heures. Voilà lebilan du week-end du G20, vu à travers la«démocratie» bourgeoise canadienne. En déployant au maximum des forces répressivessans précédent, en outrepassant sans scrupulesles règles élémentaires de droit dont se vantentles défenseurs de la démocratie bourgeoise, legouvernement canadien a démontré dans les faitsque l’arsenal policier, judiciaire et répressifexiste pour défendre les intérêts de labourgeoisie et des capitalistes. Entre des vitrines cassées et la sauvagerieréservée aux arrêtéEs du G20, la barbarie estnettement du côté de la bourgeoisie. Mais cela,nous le savions déjà. Le G8, comme le G20, réunissait une poignée dedirigeants du monde qui cherchent à imposer desmesures pour sauver le système capitaliste encrise. Entre la réduction de déficit prônée parcertains – dont le Canada – la réduction de ladette ou la régulation des marchés financiers,ces mesures de redressement sont imposéessauvagement aux populations du monde, sans égardaux dégâts humains ou matériels qu’ils causent,qu’il s’agisse de milliers de pertes d’emplois,de travailleurs et travailleuses jetéEs à larue, de lois de plus en plus restrictives pourles immigrantEs, de mesures coercitives et derégulation des populations sans égard aux droitsdes femmes, etc. Ces mesures ont force de loisous le capitalisme. Et ceux et celles qui s’yopposent deviennent des criminels. Eh bien,soyons des criminels! En descendant dans la rue, en s’opposant partous les moyens, dans l’action, dans lamanifestation et y compris par la destructiondes symboles les plus éhontés du capitalisme etde la répression, les manifestantes etmanifestants présentEs à Toronto le week-enddernier sont les véritables héros et héroïnes dece G20. Il faut saluer et défendre chaque gesteposé par les manifestantEs à Toronto comme uneclaque servie aux riches, à la bourgeoisie, auxforces répressives, au gouvernement exploiteuret malhonnête qui n’a cherché qu’à intimidertous les opposants à la tenue du G20. Pendant que les bandits du G20 discutaillaientde la meilleure façon de maintenir leurs profitstout en se balançant du vrai monde, labourgeoisie et ses porte-voix osaient sescandaliser de voir la colère à l’ouvrage. Lespoliticiens bourgeois – dont Jack Layton fut unporte-parole honteux – qui parlent de «casseurs»peuvent bien japper: les faits parlentd’eux-mêmes. Pas de pillage aveugle et debeuverie dans les rues de Toronto: les vitrinescassées furent celles des banques et des grossescompagnies, les chars brûlés étaient ceux de lapolice. Une victoire contre l’intimidation, un exemple à suivre.
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Le samedi 26 juin était prévues les principalesmanifestations du week-end, dont celle appelée
par les grands syndicats ontariens. Les groupesanti-capitalistes de l’est du pays, et notammentplusieurs autobus en provenance du Québecorganisés par la CLAC 2010
(la Convergence desluttes anticapitalistes), prenaient eux aussi ledépart de Queen’s Park à la même heure. La répression et l’intimidation de la police etdu gouvernement ont provoqué une solidaritéqu’on a rarement vue aux cours des dernièresannées. Le vendredi, la manifestation desgroupes communautaires avait été encadrée detrès près par une horde de policiers, incluantl’anti-émeute, la cavalerie et les hélicoptères,qui interpellaient et fouillaient quasisystématiquement tous les marcheurs quicirculaient dans les rues environnantes. Onsaisissait même les bouchons pour protéger lesoreilles! Durant la nuit, plusieurs militantEsont subi des arrestations préventives. Le lendemain, les militantEs anti-capitalistes –environ un millier – ont pu démarrer ens’intégrant à la grande manifestation syndicaleplutôt que d’en être séparés, grâce àl’initiative de militants torontois. Plus de 10000 personnes ont donc quitté Queen’s Park dansune ambiance plutôt tendue. Lorsque lamanifestation a atteint la rue Spadina, aprèsavoir longé la rue Queen, la manifestationsyndicale avait déjà négocié de s’éloigner de laclôture et de revenir sur ses pas. Lesanti-capitalistes visaient au contraire à s’enapprocher au maximum. Après quelques minutes de flottement, lecontingent maoïste a déclenché une fuséelumineuse qui a galvanisé les manifestantes etmanifestants. Ceux-ci se sont dirigés résolumentvers la clôture. Une partie de la manifestationsyndicale a décidé de suivre le mouvement, qui arassemblé de 2 000 à 3 000 personnes. LesmanifestantEs se sont défenduEs contre lespoliciers mais ont aussi attaqué les symbolesles plus détestés du capitalisme: voitures depolice, vitrines de banques et de magasins deluxe. À n’en pas douter, la grande priorité despoliciers était de défendre à tout prix lesdirigeants de la bourgeoisie mondiale. Malgré cesurarmement démesuré, en dépit de cette campagnequi a duré des mois pour intimider et découragertoute opposition aux sommets du G8 et du G20,les dirigeants capitalistes et le gouvernementHarper ont subi une défaite politique importantele week-end dernier dans les rues de Toronto. S’ils ont pu défendre leur clôture, leurmilliard d’équipements et d’effectifs n’ont passuffi à empêcher les manifestantEs d’agir et dedémontrer leur colère en dehors du cadrequ’avait imposé la bourgeoisie canadienne. Etcela représente une immense victoire! Briseravec le carcan de la légalité bourgeoise,refuser de laisser la bourgeoisie décider pournous du comment de notre colère! À ce titre, lesactions posées contre le G20 ont démontré à quelpoint le pacifisme et le respect des règles dela bourgeoisie paralysent toute perspective detransformer la société. Il faut multiplier lesexemples de luttes et d’actions qui font mal àla bourgeoisie, au lieu d’accepter les règlesqu’elle nous impose. Il faut que ces gestesd’actions et de révolte, plutôt que des’éteindre, se répètent et deviennent un rappelconstant aux capitalistes, une manière de leurdire: mais vous n’avez rien vu encore ! Appuyons les manifestantEs et tous les arrêtéEsdu G20 !Dénonçons la bourgeoisie canadienne, legouvernement et les forces policières!Continuons à résister, apprenons à combattre ! C’est le début de la vraie lutte pour sedébarrasser du capitalisme.
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Message  Troska Mar 6 Juil - 0:15

Les arrestations de masse de manifestants et l'utilisation répandue des policiers pendant le sommet du G20 représentent un abus grave du pouvoir de l'État qui nécessite une enquête indépendante et la libération immédiate de tous les «prisonniers politiques», a affirmé lundi une coalition d'organismes.

De plus, affirment-ils, ceux responsables d'une des «pires expressions publiques de brutalité policière, d'intimidation et d'atteinte aux libertés civiles» devraient rendre des comptes.

Mark Calzavara, du Conseil des Canadiens, affirme que les policiers ont arrêté plus d'un millier de personnes après que des manifestants aient brisé des fenêtres et incendié quelques voitures de police.

«Quand les policiers sont ceux qui enfreignent la loi, alors la société doit vraiment commencer à porter attention, a-t-il dit. C'est un crime beaucoup plus grave.»

Si la grande majorité des gens arrêtés ont été libérés sans accusation en moins de 24 heures, quelque 250 personnes font toujours face à des accusations et plus d'une douzaine demeurent incarcérées selon le Movement Defence Committee.

Les groupes demandent la libération de tous ceux encore détenus, affirmant que leur incarcération représente une criminalisation de la dissidence.

«Ce sont des prisonniers politiques et on s'en prend à eux pour leurs positions politiques», a dit Chris Ramsaroop de l'Asian Canadian Labour Alliance.

Sarah Reaburn, de l'organisme Toronto Street Medics, affirme que ceux qui étaient sur place pour prodiguer des premiers soins aux manifestants blessés ont été complètement débordés.

Elle ajoute que l'utilisation «irresponsable et hors de contrôle» de la force policière était sans précédent et qu'elle a entraîné de graves blessures, comme des fractures et des traumatismes crâniens.

«Les compagnies ont déjà réparé leurs vitres et repris leurs affaires, mais des gens ont été absolument traumatisés par ce viol de leurs droits, de leurs corps et de leur confiance», a-t-elle dit.

Un groupe de professeurs de l'université York a lui aussi condamné l'agression sans discernement dont ont été victimes des manifestants pacifiques aux mains des forces de l'ordre du G20.

Les groupes demandent une enquête indépendante pour déterminer comment les manifestants ont été traités.

Dans un cas, dit le Conseil des Canadiens, un employé du système de transport en commun qui se rendait travailler a été détenu pendant 30 heures.

Un avocat ajoute qu'un recours collectif ou une autre poursuite civile est envisagée.
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